C'est une ville chaleureuse et accueillante que nous avons découvert. Malgré quelques petites appréhensions dues au changement complet d'environnement (surtout la langue que nous maîtrisons très peu :), on a adoré se mélanger à la population qui a vraiment la cool attitude !
La ville
On a surtout vadrouillé dans le quartier de la Mariscal où se trouvait notre hostal (Color House, super sympa!), et dans le quartier historique. Ce dernier ne manque pas d'authentique. Entre les petits commerces, cafés, vendeurs de rue, on y voit de tout, même des rats à la brochette ! On vous rassure, on a pas tenté le diable !
Les rues sont vivantes et on entend toujours un vendeur crier les mérites de son produit, les taxis klaxonner à tout va, et la musique à tue-tête dans chaque bicoque, encore qu'en ce moment, ce sont beaucoup les TV qui crachent le son et lumière des matchs de foot en ce temps de coupe du monde. Autant vous dire que tous les yeux sont rivés sur les écrans !
Il y a aussi des parcs pour se balader tranquillement, notamment le parc Métropolitain où se trouvent des animaux.
El Panecillo
El Panecillo est le nom donné à la petite colline qui surplombe Quito. Une vierge d'aluminium trône à son sommet. On peut l'apercevoir de presque partout depuis le centre historique. Depuis là-haut, vous aurez une vue complète sur Quito. Nous ça nous a fait du bien de nous écarter un peu de la ville et ses pots d'échappement, et la vue est vraiment sympa. Et si l'envie vous prend, vous pouvez même manger ou boire un truc depuis l'un des stands qui s'y trouvent.
La mitad del mundo
Comme vous le savez, l'équateur est le méridien situé au centre de la terre entre l'hémisphère nord et l'hémisphère sud. Il a été commémoré par un monument que l'on peut visiter. On y raconte la grande expédition (mission géodésique) effectuée par les chercheurs de l'époque, et autours, des pavillons sont dédiés aux techniques et outils utilisés pour les mesures de la ligne équatoriale.
Mais le mieux est d'aller au musée Intinian qui se trouve 200 mètres derrière. Vous aurez droit à une visite guidée où on vous présente de plus près la culture indigène des peuples d'autrefois ainsi que leurs rites, et où vous pourrez faire quelques expériences qui vous feront sentir la différence de la gravité et des forces exercées sur la ligne équatoriale car oui, c'est ici dans ce musée que se trouve la vraie ligne à latitude zéro calculée par GPS, qui n'est qu'à 240 mètres de celle trouvée par les chercheurs. Quand on voit les outils qu'ils avaient à l'époque, moi je dis chapeau pour ne s'être trompés que de 240 mètres !
Ce musée est vraiment mignon et bien fait, et on y a même vu nos premiers colibris !
Le téléphérique et le Rucu Pinchincha
S'il y a une chose à ne pas manquer à Quito, c'est "el teleferiQo" ! Celui-ci monte jusqu'à 4016 mètres. Arrivés en haut, vous aurez différents points de vue, des petites balades à faire et de quoi vous restaurer. Il y a même une balançoire perchée près du bord de la montagne !
De là, vous aurez une belle vue sur Quito et les villes alentours, bien nichées entre les montagnes, et vous pourrez apercevoir le volcan enneigé Cotopaxi, dont l'ascension peut se faire pour les plus endurcis.
Depuis ce point démarre aussi l'ascension du volcan Rucu Pinchincha, 1848 mètres plus haut. Une aventure que nous avons bien sûr tenté. On vous la raconte dans cet article !
Infos pratiques
Vous pouvez facilement accéder au quartier La Mariscal à pied depuis le centre historique et inversement
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Les transports
C'est dans les transports de Quito que nous avons le pus communiqué avec les locaux. On n'avait pas le choix si on voulais savoir où on allait mais ce fut un vrai plaisir. C'est dans ces moments là qu'on a vraiment l'impression de se fondre parmi les locaux et ces derniers sont vraiment gentils. Il suffit de leur poser une question et ils sont ravis de nous renseigner. Parfois, même, ils prennent les devants quand ils voient nos têtes se décomposer alors que nous sommes en train de douter quand à la direction qu'a pris le bus. Et puis, ça nous permet d'une, d'apprivoiser gentiment la langue, et de deux, faire tomber des barrières, des hésitations que l'on peut avoir vis à vis des gens.
Le bus
Alors voilà (oui je commence par "alors voilà" car c'est toute une histoire !), il existe 3 lignes principales. On peut les rejoindre à pieds où que l'on soit dans le centre de Quito. Le temps que vous mettrez dépendra de là où vous êtes. Ces 3 lignes principales desservent les différents terminaux. Vous aurez besoin d'y aller pour prendre les bus qui sortent de la ville. Sachez qu'il faut compter environ 1 heure pour rejoindre un terminal depuis votre hostal.
Pour ce qui est des autres bus, c'est simple, il n'existe aucun plan, aucune indication, et pas toujours d'arrêts. Il y en a un nombre indéfinissable et même si vous lisez les indications écrites sur le bus quand il arrive, vous ne voyez que la destination finale et vous ne savez donc pas si il passera là où vous souhaitez aller. Et sachez aussi que si vous demandez au chauffeur si il se rend à votre destination, il vous répondra toujours oui. Bah oui, pour lui ça faut toujours un client de plus.
Nous avons fait une expérience sympathique en repartant de El Panecillo. C'était pourtant pas compliqué, le bus descendait forcément près du centre historique. Seulement la dame qui ramasse les sous sous et à qui on avait demandé si le bus allait bien dans le centre, ne nous a pas prévenu quand il est passé à côté. Après tout, elle était pas obligée. Et nous un peu naïfs, on a réagi un peu tard. Au bout de 30 minutes donc, on a commencé à demander aux gens autour de nous et on comprend qu'on est sur le chemin de la Mitad del Mundo, il restait 30 minutes environ pour y arriver. Vous vous en doutez, on a donc décidé d'aller direct à la Mitad del Mundo plutôt que de descendre du bus au milieu de nulle part et d'en reprendre un autre, sans certitude qu'il nous mène à notre destination.
Mais croyez moi, ça fait bizarre de se dire que l'on avance dans une direction et qu'on ne sait pas où l'on va atterrir.
Pour ces bus, on paye directement dans le bus. Pensez à avoir pile le compte (0,25$), ça évite une arnaque.
<--- Et voici à quoi ressemblent les arrêts (panneaux) quand il y en a ! Parfois, il y a un petit toit en béton, avec ou sans le panneau.
Pour les bus qui passent sur les 3 lignes principales, appelés aussi "métro-bus" ou "Troley-bus", il y a des stations (structures métalliques avec des bâches), où l'on paye son ticket à l'entrée (0,25$). Pour ces lignes il existe un plan, OUF !
Nous avons principalement pris ces lignes pour rejoindre les terminaux, et si vous doutez de la direction, la personne qui fait payer les tickets vous renseignera :)
Le taxi
Des taxis, il y en a partout ! Vous ne pouvez pas faire 50 mètres dans la rue sans en croiser un. En plus ils mettent des petits coups de klaxon pour vous prévenir qu'ils sont là. Au début, ça nous faisait sursauter et après on s'habitue. Nous avions lu dans la blogosphère qu'il valait mieux prendre les taxis avec une plaque d'immatriculation orange car ils allument leur compteur, et bien ce n'est pas forcément vrai. Pas mal de taxis aux plaques oranges nous ont annoncé un prix directement. Après, on essaie de négocier mais ils ne sont pas trop flexibles. Du coup, quand on s'est mis d'accord sur un prix, pas la peine d'allumer le compteur! On a remarqué cependant que les taxis aux plaques oranges avaient une conduite beaucoup plus soft !
L'hébergement
Je ne vais pas m'étaler sur le sujet, il y a des hébergements un peu partout à Quito, surtout dans le quartier des backpackers, La mariscal, qui est aussi le quartier où les jeunes font la fête (il y a des bars et des boîtes). Nous avons réservé notre hostal via l'application "hostelWorld", qui est très pratique car il y a plein d'avis et ça nous évite d'atterrir dans un taudis. Notre auberge à Quito s'appelle "Colour House". Ceux qui y travaillent sont adorables (j'ai même eu droit à ma petite soupe d'Apio, un genre de céleri, quand je suis tombée malade). cependant il faisait un peu froid. Prix en dortoir : entre 6 et 8$
Le conseil indispensable :
Prenez un hébergement qui ne se trouve pas au bord d'une grande route !! Les bâtiments des guesthouses ne sont en général pas trop isolés, alors si vous ne voulez pas que le mur tremble à chaque passage d'un bus où d'un camion, ou que des odeurs de pots d'échappement viennent vous réveiller en pleine nuit, suivez notre conseil, choisissez une rue calme !
La nourriture
Nous ce qu'on aime c'est manger local ! Et on est pas les seuls ! A Quito nous avons goûté les plats traditionnels comme le ceviche et la sopa de pescada (soupes aux crevettes ou au poisson). Mais le must, ce sont les plats principaux composés de viande ou poulet, avec du riz, de l'avocat, des petites galettes de pomme de terre et un peu de salade. Je peux vous dire qu'avec ça, vous n'avez plus faim. On vous conseille le petit restaurant qui était juste à côté de notre hostal, dans la rue José Calama, le "Manabita Don Arcadio". Les plats sont copieux et pas chers, environ 6$ l'assiette et 8$ avec la soupe en entrée.
Les activités autour de Quito
OTAVALO
Après 3 jours passés à découvrir Quito et ses environs, nous avons poussé un peu plus loin notre exploration équatorienne, direction le nord à 2h de bus.
Première excursion hors de Quito signifie première expérience avec les bus" interprovincial" et la route panaméricaine. Oubliez la ligne droite bien plate et confortable. Ici on accélère ou on freine, mais on ne stabilise pas la vitesse. Le trajet se fait donc au travers des montagnes envahies de végétation, au gré des enchaînements de virages et de montées et descentes de la route, des accélérations et des coups de frein du chauffeur, le tout agrémenté d'un film espagnol digne d'une série B. Et bizarrement, ça passe ! On regarde les paysages puis on se met dans le film et on rigole même, tandis que le bus taille sa route, longe le lac San Pablo et finit sa course au terminal de bus d'Otavalo.
À peine sortis du terminal, on fait face à la ville et à une concentration de vendeurs ambulants de tout et n'importe quoi.
On parcoure quelques rues avec Nathalie et on se dit que cette ville est franchement sympa. Colorée, animée mais paisible, les rues joliment décorées, bref, au bout de 20 min, on l'a adoptée.
Ceci dit, on décide de rester sur cette bonne impression et de ne pas perdre de temps. On a un programme à respecter, la visite de la ville, c'est pour plus tard ! On hèle un taxi, super sympa, on fera d'ailleurs le trajet avec sa fille de 5 ans qui se prénomme Nathalie elle aussi, et nous nous rendons à la lagune de Cuicocha.
La lagune de Cuicocha
On avait le choix entre un tour pépère en bateau sous le soleil sur l'eau, et une randonnée fatigante de 14 kms autour du lac. À votre avis, qu'est ce qu'on a choisi ? Eh oui, la marche de 14 kms pardi ! La vue depuis les hauteurs de la lagune était prometteuse.
Nous voilà partis à arpenter le sentier qui permet de faire le tour de la lagune. Autant le dire tout de suite, on en a eu pour notre argent (0€, c'était gratuit). Les points de vues offrent des paysages superbes, le chemin tracé sur la crête des collines qui délimitent la lagune dévoile de jolis ravins de chaque côté, une végétation diversifiée et colorée et le soleil est au rendez vous. Le sentier est très bien balisé et on peut faire le tour complet sans problème.
Au fur et à mesure de la randonnée, le paysage change, tantôt ce sont des pins qui s'élèvent, tantôt des petits arbustes. Le temps change également mais n'aura pas gâché notre plaisir. On s'arrête à de nombreuses reprises pour prendre des photos même si le temps est un peu grisâtre.
Après un peu plus de 4 heures de marche autour de la lagune, on retrouve notre sympathique taxi pour un retour bien mérité à notre hôtel d'Otavalo.
Infos pratiques
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Otavalo et ses marchés
La visite de cette charmante ville nous a conduit à la découverte de ses curiosités architecturales telle que la magnifique église sur la place centrale. Beaucoup de femmes portent l'habit traditionnel constitué d'une jupe longue, un petit haut blanc à motifs brodés et colorés, une ceinture large sous la poitrine, des espadrilles aux pieds et un joli collier de petites perles dorées à plusieurs étages. Elles attachent leurs beaux cheveux noirs avec un ruban. On sent bien que les traditions sont encore bien ancrées et c'est tant mieux.
Après avoir parcouru le marché aux textiles et acheté quelques souvenirs, nous avions un peu de temps pour flâner encore un peu dans les rues. Et c'est par hasard que nous tombons sur le vrai marché cette fois. Des légumes, des fruits, de la viande, des petites vendeuses ambulantes et des stands préparant des plats chauds. On a pas pu résister voyez plutôt :
Nos poches délestées de quelques dollars mais nos estomacs remplis, on part direction la cascade de Peguche.
La cascade de Peguche
A seulement 20 minutes de bus depuis le terminal terrestre d'Otavalo, nous sommes arrivés à l'entrée du jardin qui abrite la cascade. On vous promet une promenade des plus agréables sur des petits chemins aménagés au bord de l'eau. Au pied de la cascade, vous pourrez faire de belles photos et même tenter de grimper sur le rocher qui se trouve juste devant. Attention, douche garantie ! Rafraîchissant !
Il y a également une piscine naturelle ou il est possible de se baigner alors n'oubliez pas votre maillot de bain !
Infos pratiques
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Mindo
C'est notre coup de cœur ! Une petite oasis de nature luxuriante, accueillante et des habitants détendus, prêts à nous aider pour faciliter notre séjour. Bon on ne va pas se leurrer, ils font leur petit business mais c'est bien normal. Et dans le petit centre, départ des activités, c'est une petite communauté qui se serre les coudes pour gagner leur pain quotidien, du coup, on n'a pas à s'inquiéter de qui va vouloir profiter ou non, tous les prix sont les mêmes pour tout le monde. Quand je dis pour tout le monde, je parle des "étrangers bien sûr" ! Et c'est très agréable de les voir vivre tous ensemble dans le partage. Flâner dans les ses rues est une pure détente. Dans cette petite ville qui ressemble plus à un village, les habitants se connaissent tous et nous présentent leur famille si on a le bonheur de les croiser.
Nous avons dormi à l'hostal "La casa de Cécilia". On vous le recommande chaudement. Franchement ce lieu est juste trop mignon, au bord de la rivière qui coule paisiblement. Les chambres et les douches sont nickel, et il y a un petit jardin qui longe la rivière, où l'on peut prendre le p'tit dèj, ou chiller dans un des 6 hamacs. Les chambres sont réparties dans des petites bâtisses en bois ou en bambou et l'emplacement est idéal (juste à côté de la place centrale). L'accueil est très correct, vous pouvez vous y renseigner sereinement sur les activités, et même acheter vos billets pour la Tarabita qui mène à la route des cascades ou encore pour la zip line. Le plus, c'est que même si vous logez une seule nuit, vous pouvez laisser vos affaires le lendemain pour aller faire vos activités le dos léger. ET CE N'EST PAS FINI. Vous pouvez même prendre une douche et vous détendre avant de partir pour votre prochaine étape. Si vous passez dans le coin, ne ratez pas cet hostal !
A Mindo, nous avons mangé dans un petit resto tout près de notre hostal, qui vous prépare vos plats dans un four en terre (al horno) en terrasse. Le cuistot nous a préparé nos plats devant nous, produits frais garantis ! C'était franchement à tomber par terre, même la vinaigrette était succulente, c'est vous dire !
Clique sur l'image pour l'agrandir :)
La route des cascades
ou Santuario de Cascadas
Une balade humide et un peu sportive nous a mené à plusieurs cascades. Au pied de la plupart, on peut se baigner, et croyez-moi, même si l'eau est froide on y trempe les pieds, que ce soit pour se rafraîchir ou communiquer avec la nature ! Hi hi !
La balade commence par l'accès quelque peu curieux à la canopée. Une petite nacelle pendue à des câbles en pleine forêt, et un moteur de voiture relié à des pédales, domptées avec brio par un gentil monsieur au sourire moqueur... Bon sur la photo il est concentré mais je vous promet que juste avant il souriait !
Et c'est comme ça que nous avons pénétré dans la belle canopée !!
Ensuite, vous pouvez soit, parcourir les chemins pour voir toutes les cascades ; dans ce cas vous ferez aussi de la randonnée avec pas mal de montées et descentes. C'est l'option que nous avons choisi et certaines pentes sont raides, mais il y a toujours des barrières auxquelles se tenir donc c'est quand même vachement safe. La deuxième option est de se diriger vers une cascade et de se dorer la pilule toute la journée, avec en-cas et mot croisés si vous le voulez :)
Cette canopée est magnifique. Une flore unique, ou se regroupent des fougères arborescentes, des bananiers, des fleurs exotiques (héliconias), des impatientes, des lianes, des guzmanias et autres plantes épiphytes sur chaque branche d'arbre, des arecas…. Bref j'en passe. Si vous aimez le décor nature d'Indiana Jones, c'est "the place to be". Il y a également beaucoup de papillons et d'oiseaux qui piaillent, et je ne vous parle pas des criquets qui chantent, tellement fort que s'en est presque assourdissant. Tout ce p'tit monde en symbiose nous invite à observer, écouter et à nous fondre dans la nature. Excitant et reposant à la fois ! Si si !
La ferme aux papillons
Un endroit atypique ça c'est sûr ! Voir autant de papillons virevolter autour de soi, ça a vraiment quelque chose de poétique. Et puis ils sont tellement silencieux… Dans cette ferme, nous avons appris l'évolution de la chenille jusqu'à ce qu'elle devienne papillon, et on a même assisté à la naissance de l'un d'entre eux. C'est juste unique ! Qui parmi vous a déjà vu un papillon sortir de sa chrysalide ? On a également eu accès à un petit jardin où quelques colibris viennent se rafraîchir. J'adore les colibris, au cas où vous ne le saviez pas !
La zip line
On a testé la tyrolienne au dessus de la canopée. Ouai, on est peu des fou-fous ! Un peu de sensations fortes de temps en temps on aime bien. 10 câbles en tout. Du coup, nous voilà rendu sur un ponton, harnachés comme il se doit et hop, on s'assoit et se laisse glisser. Tout s'est bien passé !
Tout ? Enfin ça c'était juste avant que ma poulie se décale ! Sur ce câble, Jérôme et moi partions tous les 2 en même temps. Nous voilà lancés, échangeant des regards complices, le sourire jusqu'au oreilles quand tout à coup, on freine tout seuls. Une odeur de câble brûlé arrive jusqu'à mes narines et déclenchera en moi LA PEUR.
Je commence à penser à toute allure et je me dis que si le câble continue de chauffer, ça va finir par péter. Puis nous voilà à l'arrêt, suspendus au dessus des palmiers, un silence pesant… Ha non, là on entend le guide gueuler un truc mais on ne comprend rien ! Restons calme... Jérôme voit que c'est ma poulie qui est décalée donc le câble n'est pas rangé dans la roue de la poulie. Facile, je rassemble mes forces, je m'accroche au câble et je me soulève pour que Jérôme puisse replacer la poulie qui me soutient ! Et hop, on se remet à glisser comme en l'an 40 !
Moi qui trouvait que ça ne donnait pas tant de sensation que ça, j'ai eu assez de frayeur ! Le guide nous a dit "no se preoccupa, es normal !" Ouai ouai, bah ça aurait été sympa de prévenir!
Infos pratiques
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Franchement si avec ça vous n'avez pas envie de venir visiter les alentours de Quito, c'est que vous n'êtes pas normalement constitués ha ha!
Merci de partager cet article et de ne pas le garder pour vous tout seul !
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chapelle muriel (samedi, 14 juillet 2018 07:07)
coucou les aventuriers, super votre reportage, c'est un grand plaisir de partager ces images et commentaires. Je me suis régalée de vous lire. Bonne continuation et à bientot. Gros bisous
Xav (samedi, 14 juillet 2018 08:34)
Super intéressant et bien écrit ! Un peu long quand même ;) Mais ça donne envie!
Vivement la suite ! Je vous embrasse
Maman (samedi, 14 juillet 2018 09:45)
Coucou les amoureux!!
Super reportage ! Ça fait du bien de vous voir heureux ! On attend la suite avec impatience ! Gros bisous ��
maman fabienne (jeudi, 19 juillet 2018 05:16)
super les lous lous
vous avez l'air de vous éclater ça fait plaisir
faites attention quand même faut revenir entiers
les paysages sont vraiment dépaysants
ici tout va bien
gros grso bisous
Aurélie (vendredi, 20 juillet 2018 01:03)
Salut les tourtereaux ! Ravie de voir comme cette excursion vous réussit et vous fait du bien. J’imagine que cela n’est pas de tout repos, alors essayer d’y avoir le droit tout de même. Ce que vous voyez est magnifique, quant aux activités sur les sites ça donne grave envie de les faire! La tyrolienne géante là....c’est quand vous voulez! Merci pour tous ces commentaires et ces photos. Votre blog doit vous prendre un temps fou à enrichir !
Pensez à vous déconnecter aussi, hein, vivez le rêve à fond! Éclatez-vous bien, c’est trop agréable à regarder !
Portez-vous bien
Gros bisous �
Laura (dimanche, 12 août 2018 00:36)
MAGNIFIQUE !!! Tu m'as fait une frayeur avec cette histoire de poulie, mais les cascades et la zip line sont vraiment ce que j'ai préféré sur cet article! En pleine harmonie avec la nature... et quelle chance d'avoir vu un papillon sortir de sa chrysalide !!! J'aurais adoré!
Direction article suivant ! <3
Bitume et cacahuètes (mardi, 14 août 2018 21:34)
Aurélie : C'est vrai que toutes nos excursions ne sont pas de tout repos mais ça en vaut la peine. pour ce qui est du blog, oui ça demande du travail mais on ne s'y met que de temps en temps, on privilégie bien sûr les expériences à vivre. Et quand je vois nos articles, je me dis qu'il n'y a pas mieux pour garder un super souvenir bien complet de notre voyage !
Laura : Oui on est vraiment dans la nature et on se rend de plus en plus compte de sa grandeur et de son importance !